CHABBAT HA’AZINOU

nehoraye

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Chabbat HAAZINOU

(Deutéronome, 32.1 – 32.52)
Le témoignage du ciel et de la terre
Dans Devarim, chapitre 32, versets 1 à 7, il est écrit :

א הַאֲזִינוּ הַשָּׁמַיִם, וַאֲדַבֵּרָה; וְתִשְׁמַע הָאָרֶץ, אִמְרֵי-פִי.

ב יַעֲרֹף כַּמָּטָר לִקְחִי, {ס} תִּזַּל כַּטַּל אִמְרָתִי, כִּשְׂעִירִם עֲלֵי-דֶשֶׁא, וְכִרְבִיבִים עֲלֵי-עֵשֶׂב.

ג כִּי שֵׁם יְהוָה, אֶקְרָא: הָבוּ גֹדֶל, לֵאלֹהֵינוּ.

ד הַצּוּר תָּמִים פָּעֳלוֹ, {ס} כִּי כָל-דְּרָכָיו מִשְׁפָּט: אֵל אֱמוּנָה וְאֵין עָוֶל, צַדִּיק וְיָשָׁר הוּא.

ה שִׁחֵת לוֹ לֹא, בָּנָיו מוּמָם: דּוֹר עִקֵּשׁ, וּפְתַלְתֹּל.

ו הַ לְיְהוָה, תִּגְמְלוּ-זֹאת– עַם נָבָל, וְלֹא חָכָם: הֲלוֹא-הוּא אָבִיךָ קָּנֶךָ, הוּא עָשְׂךָ וַיְכֹנְנֶךָ.ז זְכֹר יְמוֹת עוֹלָם, בִּינוּ שְׁנוֹת דֹּר-וָדֹר; שְׁאַל אָבִיךָ וְיַגֵּדְךָ, זְקֵנֶיךָ וְיֹאמְרוּ לָךְ.

1 « Écoutez, cieux, je vais parler ; et que la terre entende les paroles de ma bouche.

2 Que mon enseignement s’épande comme la pluie, que mon discours distille comme la rosée, comme la bruyante ondée sur les plantes, et comme les gouttes pressées sur le gazon !

3 Car c’est le nom de l’Éternel que je proclame ; rendez hommage à notre D.ieu !

4 Lui, notre rocher, son œuvre est parfaite, toutes ses voies sont la justice même ; D.ieu de vérité, jamais inique, constamment équitable et droit.

5 Est-ce Lui qui a condamné ses enfants ? Non, c’est leur propre indignité, ô race perverse et tortueuse !

6 Est-ce ainsi que vous payez D.ieu de retour, peuple insensé et peu sage ? N’est-il donc pas ton Père, ton Créateur ? N’est-ce pas Lui qui t’a fait et qui t’a organisé ?

7 Souviens-toi des jours antiques, médite les annales de chaque siècle ; interroge ton père, il te l’apprendra, tes vieillards, ils te le diront !

 Le mot du rabbin Malka…

Au début de la paracha de Ha’azinou, Moché prend des témoins « éternels » pour qu’ils puissent témoigner de ce qu’il a dit, lui, Moché, avant sa mort.

Il ne prend pas à témoin des choses futiles et inutiles, il va prendre quelque chose d’éternel : le ciel et la terre.

Afin que personne ne puisse renier la parole des témoins. Parce que vous savez ce qu’est la mauvaise foi :

« Ah ? je ne savais pas, je n’étais pas là, on ne me l’a pas transmis… »

Donc là, Moché dit : Vous savez, hein ? Si tu ne te rappelles pas, et bien demande à ton père et il te raconteras l’histoire. Sinon, questionne le ciel et la terre, si tu en as le pouvoir (hahaha !!!) et ils te diront, parce qu’ils étaient témoins.

Et, à la fin, c’est : Rappelle-toi de l’histoire.

Comme si on dit : Va voir sur internet et ne crois pas que le monde commence par toi, parce que tu n’es que de passage, et souviens-toi de l’histoire de tes parents.

Toujours, le jeune, le fils pense que son père est vieux. Alors que son père et sa mère ont des traditions. Avant qu’ils meurent, questionne-les. Après, tu n’auras que des larmes à verser, car tu ne sauras rien et tu diras : Dommage, j’avais à coté de moi un trésor et je n’ai pas su en profiter.

Une de ces traditions, c’est la tradition de la fête de Souccot, la fête des cabanes.

C’est un texte de la Torah qui dit que le 15 du mois de Tichri, on va aller dans une semaine de joie. On va construire des cabanes, des souccots,pour se rappeler que D.ieu a protégé le peuple juif pendant 40 ans dans le désert.

Alors, pendant 8 jours, on va sortir de chez soi et on va habiter et dormir dans les cabanes. On va y dormir, on va y manger, on va y faire la fête.

Vous savez quand il commence à faire froid, alors on sort du dur, du sûr, du « mutlilock ». On va sortir et aller dans un endroit précaire.

Est-ce qu’on perd sa sécurité ? Non, pas le moins du monde.

Où va t-on aller mettre sa sécurité ? Sous les ailes de la Providence de D.ieu.

Donc, pendant 8 jours, on va dire à D.ieu : « c’est Toi ma sécurité ». C’est çà, l’idée.

Chabbat Chalom vé ‘Hag Souccot Saméa’h !