CHABBAT PIN’HAS

nehoraye

Updated on:

Chabbat-Pinhas

פנחס
(Nombres, 25.10 – 30.1)

Pinhas, prix Nobel de la Paix

Bamidbar, chapitre 25, versets 10 à 13 :

י וַיְדַבֵּר יְהוָה, אֶל-מֹשֶׁה לֵּאמֹר.

יא פִּינְחָס בֶּן-אֶלְעָזָר בֶּן-אַהֲרֹן הַכֹּהֵן, הֵשִׁיב אֶת-חֲמָתִי מֵעַל בְּנֵי-יִשְׂרָאֵל, בְּקַנְאוֹ אֶת-קִנְאָתִי, בְּתוֹכָם; וְלֹא-כִלִּיתִי אֶת-בְּנֵי-יִשְׂרָאֵל, בְּקִנְאָתִי.

יב לָכֵן, אֱמֹר: הִנְנִי נֹתֵן לוֹ אֶת-בְּרִיתִי, שָׁלוֹם.

יג וְהָיְתָה לּוֹ וּלְזַרְעוֹ אַחֲרָיו, בְּרִית כְּהֻנַּת עוֹלָם–תַּחַת, אֲשֶׁר קִנֵּא לֵאלֹהָיו, וַיְכַפֵּר, עַל-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל.

10 L’Éternel parla ainsi à Moïse :

11 « Phinéas, fils d’Eléazar, fils d’Aaron le pontife, a détourné ma colère de dessus les enfants d’Israël, en se montrant jaloux de ma cause au milieu d’eux, en sorte que je n’ai pas anéanti les enfants d’Israël, dans mon indignation.

12 C’est pourquoi, tu annonceras que Je lui accorde mon alliance amicale.

13 Lui et sa postérité après lui posséderont, comme gage d’alliance, le sacerdoce à perpétuité ; parce qu’il a pris parti pour son D-ieu et procuré expiation aux enfants d’Israël. »

Le mot du rabbin Malka…

Depuis dimanche 17 juillet / 18 Tamouz, nous sommes « entre les étroits », dans la période de bein hametsarim (en référence au verset des Lamentations 1 : 3 : « ses persécuteurs, tous ensemble, l’ont atteint dans les étroits défilés »), qui nous  mènera jusqu’à Ticha Beav, le dimanche 7 août / 9 Av.

Rappel de la semaine maigre : du samedi 30 Juillet au soir jusqu’au dimanche soir 7 août (sauf pour Chabbat 30 juillet et 6 août).

Chapitre 25 de Bamidbar, les Nombres, que nous lisons cette semaine.

Lorsque Pin’has, comme ce qui a été raconté dans la péricope de Balak, a tué Zimri et Kozvi, le peuple s’est insurgé en disant : « Comment ?! Pin’has, dont la mère est la petite-fille de Jétro la madianite, a osé tuer un prince d’Israël ? »

C’est pourquoi D. dit à Moché qu’il fasse une publication dans le « journal officiel » de l’époque, en disant que Pin’has, qui est le petit-fils de Aaron le pontife, lui, en tuant Zimri et Kozvi, a calmé Ma colère d’Israël, et c’est lui qui a sauvé tout le peuple d’Israël parce qu’ils devaient être tous exterminés. Par le mérite de cette action faite par Pin’has, Je lui offre la médaille, ainsi qu’à toutes ses générations, la médaille de la bravoure.

C’est une promesse en quelque sorte où D. lui dit : J’ai le akarat hatov, la reconnaissance du bien. Pour le remercier, Hachem lui donne le titre de prêtre Cohen, pour cet acte de bravoure. En effet, lorsque tous les Cohanim ont reçu leur acte de nomination, Pin’has était trop jeune. Par cet acte, Hachem lui remet le prix Nobel de la paix, plus l’acte de nomination « Cohen » car, jusqu’à présent, Pinhas était un Lévi. D.ieu demande à Moché de déclarer la guerre aux madianites, à cause de Kozvi Batsour (voir la sidra Balak). La Torah nous dit de haïr les madianites. D.ieu demande à Moïse de haïr les madianites, de leur déclarer la guerre.
A l’issue de cette guerre il reste le butin. Dans ce butin, il y avait des ustensiles en plusieurs matières, du fer, de la faïence, de l’argile. Dans cet épisode, Hachem, par la bouche de Moché, enseigne aux Enfants d’Israël les lois de la cachérisation de la vaisselle qui a appartenu à un non-juif. En effet, on doit les faire bouillir, les cachériser par l’eau bouillante. Une fois qu’on les a cachérisés par l’eau bouillante ou le chalumeau, on peut les faire passer au mikvé.
Dans la même sidra, nous avons l’histoire de Tsélofrad. C’est un monsieur qui a voulu faire prendre conscience au peuple d’Israël que celui-ci prenait à la légère les interdits des 39 travaux de Chabbat. Donc, lui-même, Tsélofrad, qui était un homme Juste, un homme Tsadik, à pris sa hache pour couper du bois à Chabbat. Il s’est fait arrêté par la police de l’époque et il a été condamné à mort par lapidation. Ses filles, il en avait 5, sont venues plaider devant Moché, Eléazar, la knesset de l’époque en disant :  » Notre père est mort dans le désert et n’a pas eu de garçons et nous voulons être déclarées comme héritières de notre père. » Il n’était pas comme Qora’h, qui s’est insurgé contre Moché. Rabbi Akiva a dit que lui, c’est Tsélofrad qui a coupé le bois Chabbat. Rabbi Shimon Bar Yohaï dit : Il faisait parti des médisants de la terre d’Israël et il est mort.

D.ieu dit à Moché : « Oui, les filles de Tsélofrad ont raison. »
Et Il lui rappelle les règles : Un homme qui meurt et n’a pas de garçon, les filles seront les héritières. S’il n’a pas de filles, ses frères, et s’il n’a pas de frère, les personnes les plus proches vont hériter.
La sidra se termine ainsi : D.ieu demande à Moché de nommer Josué comme son successeur et c’est ce que fait Moché, il le nomme en lui octroyant tous les droits, car l’ordre de D.ieu n’attend pas et Moché, qui est un homme humble, exécute l’ordre divin.
Dans cette sidra, les yom tov, les fêtes toraïques, sont énumérées.

Chabbat Chalom !