CHABBAT VAYICHLA’H

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CHABBAT  VAYICHLA’H

וישלח

(Genèse, 32.4 – 38.30
Berechit, chapitre 32, versets 25 à 33 :כה וַיִּוָּתֵר יַעֲקֹב, לְבַדּוֹ; וַיֵּאָבֵק אִישׁ עִמּוֹ, עַד עֲלוֹת הַשָּׁחַר.כו וַיַּרְא, כִּי לֹא יָכֹל לוֹ, וַיִּגַּע, בְּכַף-יְרֵכוֹ; וַתֵּקַע כַּף-יֶרֶךְ יַעֲקֹב, בְּהֵאָבְקוֹ עִמּוֹ.כז וַיֹּאמֶר שַׁלְּחֵנִי, כִּי עָלָה הַשָּׁחַר; וַיֹּאמֶר לֹא אֲשַׁלֵּחֲךָ, כִּי אִם-בֵּרַכְתָּנִי.כח וַיֹּאמֶר אֵלָיו, מַה-שְּׁמֶךָ; וַיֹּאמֶר, יַעֲקֹב.כט וַיֹּאמֶר, לֹא יַעֲקֹב יֵאָמֵר עוֹד שִׁמְךָ–כִּי, אִם-יִשְׂרָאֵל: כִּי-שָׂרִיתָ עִם-אֱלֹהִים וְעִם-אֲנָשִׁים, וַתּוּכָל.ל וַיִּשְׁאַל יַעֲקֹב, וַיֹּאמֶר הַגִּידָה-נָּא שְׁמֶךָ, וַיֹּאמֶר, לָמָּה זֶּה תִּשְׁאַל לִשְׁמִי; וַיְבָרֶךְ אֹתוֹ, שָׁם.לא וַיִּקְרָא יַעֲקֹב שֵׁם הַמָּקוֹם, פְּנִיאֵל: כִּי-רָאִיתִי אֱלֹהִים פָּנִים אֶל-פָּנִים, וַתִּנָּצֵל נַפְשִׁי.לב וַיִּזְרַח-לוֹ הַשֶּׁמֶשׁ, כַּאֲשֶׁר עָבַר אֶת-פְּנוּאֵל; וְהוּא צֹלֵעַ, עַל-יְרֵכוֹ.לג עַל-כֵּן לֹא-יֹאכְלוּ בְנֵי-יִשְׂרָאֵל אֶת-גִּיד הַנָּשֶׁה, אֲשֶׁר עַל-כַּף הַיָּרֵךְ, עַד, הַיּוֹם הַזֶּה:כִּי נָגַע בְּכַף-יֶרֶךְ יַעֲקֹב, בְּגִיד הַנָּשֶׁה.


25 Jacob étant resté seul, un homme lutta avec lui, jusqu’au lever de l’aube.26 Voyant qu’il ne pouvait le vaincre, il lui pressa la cuisse ; et la cuisse de Jacob se luxa tandis qu’il luttait avec lui.27 Il dit: « Laisse moi partir, car l’aube est venue. » II répondit: « Je ne te laisserai point, que tu ne m’aies béni. »28 Il lui dit alors: « Quel est ton nom? » II répondit: « Jacob. »29 Il reprit: « Jacob ne sera plus désormais ton nom, mais bien Israël ;car tu as jouté contre des puissances célestes et humaines et tu es resté fort. »30 Jacob l’interrogea en disant: « Apprends-moi, je te prie, ton nom. » II répondit: « Pourquoi t’enquérir de mon nom? »Et il le bénit alors.31 Jacob appela ce lieu Penïel « parce que j’ai vu un être divin face à face et que ma vie est restée sauve. »32 Le soleil commençait à l’éclairer lorsqu’il eut quitté Penïél ; il boitait alors à cause de sa cuisse.33 C’est pourquoi les enfants d’Israël ne mangent point aujourd’hui encore le nerf sciatique, qui tient à la cavité de la cuisse ;parce que Jacob fut touché à la cavité de la cuisse, sur le nerf sciatique.

Le mot du rabbin Malka…Remettons dans son contexte le texte de la paracha de cette semaine.
Ya’cov se prépare à retrouver son frère Esaü après 22 ans d’absence.Enfin, ils vont peut-être faire la paix, alors que la vie de Ya’cov est marquée par les conflits.Mais les choses se compliquent. Ya’cov conduit sa famille, le long d’une rivière et les fait passer par un guet. La nuit tombe. Ya’cov se retrouve seul. Surgit alors un homme mystérieux, comme sorti de nulle part. Ya’cov va lutter contre lui toute la nuit et ce combat changera toute l’histoire, jusqu’au nom même de Ya’cov.
Deux questions se posent : Qui est cet homme qui se bat avec Ya’cov et quel est le but de cette lutte ?D’après le midrach, cet homme est l’ange d’Esaü, connu pour sa méchanceté. En effet chacun de nous a un ange qui le représente dans le monde supérieur. Il se pourrait que cet ange ne soit pas d’accord sur les conditions de paix entre les deux frères et qu’il vienne, en pleine nuit, régler ses comptes avec Ya’cov. 
Au petit matin, Ya’cov sort vainqueur du combat. L’ange, voyant qu’il va perdre, le frappe à la hanche et le blesse au nerf sciatique. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle, depuis Ya’cov, nous ne mangeons pas le nerf sciatique.La Torah veut nous rappeler cet épisode douloureux car, même si Ya’cov remporte le combat, il en ressort blessé.
Mais, bien sûr, Ya’cov va être récompensé. Alors qu’il vient de le frapper si violemment, l’ange lui donne une bénédiction.L’ange dit :  «  Tu ne t’appelleras plus Ya’cov le talonneur  ».Comme pour effacer la réputation de ruse et de conflit, qui colle à Ya’cov.« Tu ne vas plus être contre ton frère. Et tu ne t’appelleras plus Ya’cov, mais Israël. Israël parce que tu as vu l’ange de D.ieu et que tu as gagné ».Le nom d’Israël, celui qui a combattu avec D.ieu et qui a gagné, le nom d’un prince aussi, qui marche droit avec D.ieu.A l’issue du combat, Ya’cov n’a plus peur d’Esaü et Esaü pourra le respecter. La réconciliation sera donc possible.
Cette histoire change la destinée de toute sa descendance. C’est ainsi que les enfants d’Israël sont les enfants de Ya’cov.
Chabbat Chalom !
Chabbat Chalom !